Réunion ART / DiGiTiP du 16 octobre
2003
Après de nombreux échanges téléphoniques
et mails depuis le 5 juillet 2003 (fin de la CMR03), la réunion
a eu lieu au siège de l’ART en présence
des représentants de l’ART et de la DiGiTiP pour
la mise en application des textes de la conférence.
Au cours de cette réunion, il nous a été
confirmé que l’Administration Française
est favorable aux recommandations issues de la Conférence
Mondiale des Radiocommunications pour le Service Amateur et
à la mise en application des textes.
En ce qui concerne la mise en application de ces décisions,
il nous a été fait part, dans la conjoncture
actuelle, des difficultés rencontrées pour la
rédaction d’un texte partiel d’application.
La solution idéale étant la refonte complète
des textes sur le service amateur qui implique 3 intervenants
: ART / DiGiTiP / ANFR ce qui est un travail matériel
considérable avec une difficulté complémentaire
de coordination.
De plus bien que non concernés, la modification de
la Loi des télécommunications (Assemblée
Nationale du 31 juillet 2003) et la refonte du Code des télécoms,
vont changer les références des articles auxquels
nos textes radioamateurs se réfèrent et les
Tutelles préféreraient traiter ensemble tous
les sujets.
Malgré cela, l’ART avait rédigé
un texte sur l’accès aux bandes décamétriques
pour les titulaires du certificat CEPT de classe 2. Après
analyse par leur service juridique le texte n’a pas
obtenu leur accord.
Face à ces difficultés, le REF-UNION a proposé
dans un courrier adressé au Directeur de l’ART
de modifier la Décision n° 2000-1364 du 22 décembre
2000 qui précise les conditions d'utilisation des installations
de radioamateurs.
La modification proposée porte uniquement sur le tableau
de l’annexe II, en autorisant pour les radioamateurs
titulaires des classes 1 ou 2 les mêmes bandes de fréquence.
Cette solution a le mérite de ne faire intervenir que
l’Autorité de Régulation des Télécommunications
et de conserver, pour les radioamateurs Français, la
possibilité de continuer à passer l’examen
de télégraphie pour obtenir un indicatif correspondant
à la classe 1.
Si on considère que les membres de la CEPT ne se sont
pas mis d’accord sur l’uniformisation des examens
puisque la CMR 03 laisse à chaque état la possibilité
de suivre ou de ne pas suivre cette recommandation, la solution
proposée par le REF-UNION permettrait aux nouveaux
radioamateurs Français titulaires du Certificat d’Opérateur
de classe 1 de continuer à bénéficier,
lors de leurs déplacements dans les pays ne suivant
pas cette recommandation (maintien de la CW à l’examen)
et ayant des accords de réciprocité avec la
France, d’avoir accès aux bandes décamétriques
dans ces pays. Cette adaptation ne constituerait de ce fait
aucune discrimination entre les titulaires d’un certificat
de classes 1 et 2.
Nous avons insisté sur le fait que depuis le 5 juillet,
un grand nombre de Pays Européens limitrophes de la
France ont donné l’autorisation à leurs
radioamateurs titulaires d'un certificat d’opérateur
de « classe 2 » CEPT, le même droit d’accès
aux fréquences que les titulaires du certificat de
classe 1.
En effet, l’Angleterre, l’Allemagne, la Belgique,
le Luxembourg, la Suisse… ont adopté cette résolution.
Les radioamateurs Français ne comprennent pas les difficultés
que rencontre L’Autorité de Tutelle pour la mise
en application de cette décision. La solution proposée
par le REF-UNION éviterait une refonte du programme
de l’examen et ne changerait pas l’attribution
des indicatifs. Cette solution permettrait aussi l’accès
immédiat aux bandes décamétriques des
opérateurs de classe 2 sans attendre que tous les pays
souscrivent à l’abandon de la télégraphie
à l’examen (Article 25-5, CMR03) et suppriment
la classe 2 de leur réglementation. Nous espérons
que l’ART prendra en considération la proposition
du Réseau des Emetteurs Français qui est le
représentant pour la France de l’IARU et qui
représente 8000 membres et avec les 13 Associations
Associées ce sont 13000 radioamateurs Français
qui s’expriment à travers notre association.
Tous les autres points soumis par le REF-UNION ont été
traités :
a/ Pour les F0 :
- accès aux modes numériques.
- ouverture de la bande 400 MHz (FM, BLU et numérique)
b/ Modalité de l’examen.
c/ Conservation des indicatifs actuels.
d/ Problèmes mineurs rencontrés à l’examen
(contrôle des résultats, incidents..), soumettre
de nouvelles questions (proposées par notre commission
formation)
e/ Certificat militaire adaptation des textes.
f/ Position de l’ART sur le texte Européen pour
les CPL (courants porteurs en ligne) et les actions envisagées
pour protéger les bandes des radioamateurs.
g/ La nomenclature des radioamateurs, des indicatifs spéciaux…
liste des relais phonies, relais ATV, balises, répéteurs
numériques.
h/ Modes numériques Wi-fi, W-lan, Echolink.
i/ Ré-attribution d’indicatifs figurant dans
la réglementation, décision jamais mise en application.
D’autres questions ont fait l’objet de demandes
spécifiques comme le 50 MHz, le respect des plans de
bandes.
Cette réunion s’est tenue dans un excellent esprit
de coopération, souhaitons que notre proposition pour
l’accès aux bandes décamétriques
des opérateurs de la classe 2 soit rapidement adoptée.
Communiqué de F5GZJ Jean DUMUR Président du
REF-Union
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